Che - 2ème partie - Guerilla

Disponible seulement jusqu'au 30 mai ! Plus tragique et plus amer que le premier volet, « Che - Guerrilla » entraîne Guevara, cette figure de proue internationale de la révolution cubaine, dans les sous-bois touffus des hautes montagnes boliviennes. S'appuyant une nouvelle fois sur l'un des journaux de Guevara, le « Journal bolivien », Steven Soderbergh déroule l'histoire d'un échec dans la deuxième partie de son biopic captivant. Avec le soutien de sympathisants étrangers comme l'écrivain Régis Debray, Guevara se lance dans la lutte contre le président Barrientos et ses troupes avec une petite unité armée. Parallèlement, Guevara, révolutionnaire asthmatique et médecin de formation, soigne les malades, aide les pauvres, mais ne reçoit pratiquement aucun soutien de la part de la population rurale bolivienne. Le Che ne peut pas non plus compter sur l'aide du parti communiste de Mario Monje. Alors que le moral des troupes continue de baisser, les guérilleros tombent dans une embuscade. Dans la deuxième partie de « Che », Steven Soderbergh s'efforce également de désidéologiser le film, tout en utilisant à plusieurs reprises une touche documentaire dans le travail de la caméra et en faisant jouer des acteurs connus dans des rôles plus modestes : Franka, par exemple, joue le rôle d'une sympathisante étrangère, « Tania, la guerillera ». Benicio Del Toro réussit une fois de plus à incarner avec une authenticité impressionnante l'icône vieillissante. Même si Soderbergh ne met pas en lumière les contradictions de l'objectif de Guevara d'étendre la révolution au monde entier, il s'agit d'un portrait captivant d'un mythe.