Y a-t-il pire que d'être quitté à un rythme record ? Oui, c'est-à-dire avoir préparé le terrain pour le bonheur amoureux de trois ex-partenaires et être invité à leurs mariages. Le plus tragique dans le destin de Ruth, c'est qu'elle n'arrive tout simplement pas à dire NON !
Pourtant, cette sympathique biologiste marine (Inma Cuesta) est en réalité une femme de rêve : intelligente, belle, peut-être un peu désordonnée, mais dotée d'une bonne dose d'autodérision même dans les situations les plus difficiles. Mais Ruth n'a pas la main heureuse avec les hommes. Après avoir été larguée par son dernier ex-petit ami pratiquement à côté d'un banquet de mariage, elle reçoit en peu de temps trois invitations au mariage de ses ex. Ruth, aimable comme elle est, met ses langoustes de recherche dans l'aquarium et part avec le jeune stagiaire de laboratoire Dani (Martiño Rivas) à la suite pour répondre aux invitations. Le couple d'amis platoniques se transforme en « wedding crashers » qui ne ratent aucune occasion de mettre les pieds dans le plat.
Dans la farce matrimoniale de Javier Ruiz Caldera, il n'y a pas seulement trop de mariages au programme. L'humour y est également très présent, avec des mésaventures et parfois même quelques grossièretés. Tout aussi exagérée est la performance de l'actrice d'Almodóvar Rossy de Palma dans le rôle de la mère au verbe acéré de Ruth. Et dans cette comédie turbulente, le qualificatif « acéré » doit être pris au sens littéral.
Si « 3 bodas de más » a connu un tel succès en Espagne, ce n'est pas grâce à ses scènes exagérées, mais plutôt grâce à Inma Cuesta, qui incarne le personnage principal de Ruth et qui trouve le juste équilibre entre son propre charme et les tics et grimaces qu'elle affiche pour doter son personnage aux multiples facettes d'une dose adéquate d'ennui et de maladresse. Entouré d'un casting somptueux, dont certains membres sont très connus en Espagne, le film veille à ce que les quiproquos (humoristiques) et l'humour véritable s'équilibrent de manière divertissante. Ce qui a valu au film à succès sept nominations aux Goya.
« Ce sont surtout les rebondissements imprévisibles et les personnages excentriques qui distinguent « Trois mariages de trop » du reste. Outre l'humour qui découle des personnages stéréotypés eux-mêmes, le réalisateur Caldera expérimente sans cesse avec l'image et le son, les met en contraste ou fait rire en utilisant des ralentis. L'humour de Caldera est souvent proche de la blague grivoise, mais il garde la distance nécessaire avec l'obscénité. [...] Il en résulte une comédie estivale divertissante avec des acteurs qui étaient jusqu'à présent plutôt inconnus du grand public allemand et dont certains méritent d'être découverts. » (Falk Straub, sur : kino-zeit.de)
Y a-t-il pire que d'être quitté à un rythme record ? Oui, c'est-à-dire avoir préparé le terrain pour le bonheur amoureux de trois ex-partenaires et être invité à leurs mariages. Le plus tragique dans le destin de Ruth, c'est qu'elle n'arrive tout simplement pas à dire NON !
Pourtant, cette sympathique biologiste marine (Inma Cuesta) est en réalité une femme de rêve : intelligente, belle, peut-être un peu désordonnée, mais dotée d'une bonne dose d'autodérision même dans les situations les plus difficiles. Mais Ruth n'a pas la main heureuse avec les hommes. Après avoir été larguée par son dernier ex-petit ami pratiquement à côté d'un banquet de mariage, elle reçoit en peu de temps trois invitations au mariage de ses ex. Ruth, aimable comme elle est, met ses langoustes de recherche dans l'aquarium et part avec le jeune stagiaire de laboratoire Dani (Martiño Rivas) à la suite pour répondre aux invitations. Le couple d'amis platoniques se transforme en « wedding crashers » qui ne ratent aucune occasion de mettre les pieds dans le plat.
Dans la farce matrimoniale de Javier Ruiz Caldera, il n'y a pas seulement trop de mariages au programme. L'humour y est également très présent, avec des mésaventures et parfois même quelques grossièretés. Tout aussi exagérée est la performance de l'actrice d'Almodóvar Rossy de Palma dans le rôle de la mère au verbe acéré de Ruth. Et dans cette comédie turbulente, le qualificatif « acéré » doit être pris au sens littéral.
Si « 3 bodas de más » a connu un tel succès en Espagne, ce n'est pas grâce à ses scènes exagérées, mais plutôt grâce à Inma Cuesta, qui incarne le personnage principal de Ruth et qui trouve le juste équilibre entre son propre charme et les tics et grimaces qu'elle affiche pour doter son personnage aux multiples facettes d'une dose adéquate d'ennui et de maladresse. Entouré d'un casting somptueux, dont certains membres sont très connus en Espagne, le film veille à ce que les quiproquos (humoristiques) et l'humour véritable s'équilibrent de manière divertissante. Ce qui a valu au film à succès sept nominations aux Goya.
« Ce sont surtout les rebondissements imprévisibles et les personnages excentriques qui distinguent « Trois mariages de trop » du reste. Outre l'humour qui découle des personnages stéréotypés eux-mêmes, le réalisateur Caldera expérimente sans cesse avec l'image et le son, les met en contraste ou fait rire en utilisant des ralentis. L'humour de Caldera est souvent proche de la blague grivoise, mais il garde la distance nécessaire avec l'obscénité. [...] Il en résulte une comédie estivale divertissante avec des acteurs qui étaient jusqu'à présent plutôt inconnus du grand public allemand et dont certains méritent d'être découverts. » (Falk Straub, sur : kino-zeit.de)