Dans une maison de retraite, Zev Guttman (Christopher Plummer) apprend une nouvelle bouleversante par son ami et colocataire Max Rosenbaum (Martin Landau) : le gardien du camp de concentration qui a assassiné leurs familles à Auschwitz il y a plus de 70 ans se cache toujours sous une autre identité. Atteint de démence, Zev a du mal à se souvenir des événements du passé. À l'aide d'une lettre de Max contenant des instructions détaillées, il doit retrouver le coupable et enfin rendre justice de ses propres mains.
Il faut faire vite. Il ne reste plus beaucoup de temps aux vieillards, ni aux coupables d'autrefois, ni aux victimes survivantes. Bien que cela lui demande beaucoup d'énergie, Zev se lance dans sa mission pour rechercher et tuer Rudy Kurlander, le nom actuel de l'ancien gardien du bloc d'Auschwitz. Ce sera un voyage émouvant dans un passé sombre, à la recherche de la vérité et de la vengeance.
Le réalisateur de « Remember » n'est autre que le cinéaste canadien Atom Egoyan, qui a lui-même écrit les scénarios de chefs-d'œuvre tels que « Ararat », « Exotica » ou « The Sweet Hereafter ». Son film « Remember » a également été invité au Festival du film de Venise. L'excellent casting des deux personnages de Rudy Kurlander, interprétés par les célèbres acteurs allemands Bruno Ganz et Jürgen Prochnow, complète le jeu des acteurs américains oscarisés Christopher Plummer et Martin Landau.
Même si Atom Egoyan n'a pas écrit le scénario lui-même cette fois-ci et a dû essuyer des critiques pour certains choix narratifs à la fin, il réussit néanmoins à créer un thriller passionnant, que le thème difficile de l'Holocauste et l'âge des personnages n'entachent en rien. L'injustice n'est pas prescrite. Le sentiment de culpabilité et le besoin de vengeance non plus.
« [...] la finesse de la mise en scène d'Egoyan, qui est devenu la coqueluche du cinéma d'art et d'essai dans les années 90 avec des drames tels que « L'autre côté », [provoque] des frissons. La désinvolture avec laquelle des personnes aimables admirent le pistolet Glock du vieillard tremblotant suscite un léger effroi. La rencontre de Zev avec un garde forestier, dont l'affabilité se transforme en agressivité, est également inquiétante. Identité, refoulement, secret : on comprend ce qui a intéressé Egoyan dans ce sujet digne d'un roman à sensation.
Christopher Plummer, âgé de près de 86 ans, est impeccable. Il incarne Zev et son moi en décomposition dans un équilibre finement modulé entre effroi et ténacité, fragilité et courage tremblant. Dans un film où les chiens de berger s'appellent Eva, sa dignité discrète est d'autant plus captivante. » (Birgit Roschy, sur : epd-film.de)
Dans une maison de retraite, Zev Guttman (Christopher Plummer) apprend une nouvelle bouleversante par son ami et colocataire Max Rosenbaum (Martin Landau) : le gardien du camp de concentration qui a assassiné leurs familles à Auschwitz il y a plus de 70 ans se cache toujours sous une autre identité. Atteint de démence, Zev a du mal à se souvenir des événements du passé. À l'aide d'une lettre de Max contenant des instructions détaillées, il doit retrouver le coupable et enfin rendre justice de ses propres mains.
Il faut faire vite. Il ne reste plus beaucoup de temps aux vieillards, ni aux coupables d'autrefois, ni aux victimes survivantes. Bien que cela lui demande beaucoup d'énergie, Zev se lance dans sa mission pour rechercher et tuer Rudy Kurlander, le nom actuel de l'ancien gardien du bloc d'Auschwitz. Ce sera un voyage émouvant dans un passé sombre, à la recherche de la vérité et de la vengeance.
Le réalisateur de « Remember » n'est autre que le cinéaste canadien Atom Egoyan, qui a lui-même écrit les scénarios de chefs-d'œuvre tels que « Ararat », « Exotica » ou « The Sweet Hereafter ». Son film « Remember » a également été invité au Festival du film de Venise. L'excellent casting des deux personnages de Rudy Kurlander, interprétés par les célèbres acteurs allemands Bruno Ganz et Jürgen Prochnow, complète le jeu des acteurs américains oscarisés Christopher Plummer et Martin Landau.
Même si Atom Egoyan n'a pas écrit le scénario lui-même cette fois-ci et a dû essuyer des critiques pour certains choix narratifs à la fin, il réussit néanmoins à créer un thriller passionnant, que le thème difficile de l'Holocauste et l'âge des personnages n'entachent en rien. L'injustice n'est pas prescrite. Le sentiment de culpabilité et le besoin de vengeance non plus.
« [...] la finesse de la mise en scène d'Egoyan, qui est devenu la coqueluche du cinéma d'art et d'essai dans les années 90 avec des drames tels que « L'autre côté », [provoque] des frissons. La désinvolture avec laquelle des personnes aimables admirent le pistolet Glock du vieillard tremblotant suscite un léger effroi. La rencontre de Zev avec un garde forestier, dont l'affabilité se transforme en agressivité, est également inquiétante. Identité, refoulement, secret : on comprend ce qui a intéressé Egoyan dans ce sujet digne d'un roman à sensation.
Christopher Plummer, âgé de près de 86 ans, est impeccable. Il incarne Zev et son moi en décomposition dans un équilibre finement modulé entre effroi et ténacité, fragilité et courage tremblant. Dans un film où les chiens de berger s'appellent Eva, sa dignité discrète est d'autant plus captivante. » (Birgit Roschy, sur : epd-film.de)