Christian est le conservateur intelligent d'un grand musée de Stockholm. La prochaine exposition spectaculaire qu'il prépare est "The Square". Il s'agit d'une place qui doit faire office de zone de protection morale et remettre en question la perte de confiance dans la communauté. Mais comme pour la plupart des gens modernes, la confiance ne va pas bien loin pour Christian - il vit isolé dans un appartement stylé et ne laisserait pas sa Tesla garée sans surveillance dans un quartier louche. Lorsque Christian est cambriolé et que la campagne médiatique provocante de "The Square" lui explose à la figure, son image de lui-même et de la société est sérieusement ébranlée.
"Avec "The Square", Östlund se permet de tout aborder : le monde de l'art, les inégalités sociales, les limites de la charité et de la compassion. Comme dans son film phare "Höhere Gewalt", Östlund prend pour personnage principal un crétin. Christian a une voiture de luxe, de superbes costumes et un discours éloquent de conservateur, mais il n'a jamais de monnaie sous la main lorsqu'un mendiant le lui demande.
Le fait que l'on s'intéresse malgré tout à un idiot comme Christian pendant près de deux heures et demie est l'un des nombreux cascades narratives qu'Östlund réussit. Il égratigne la belle façade de Christian, et pourtant, l'instant d'après, on peut déjà s'identifier à lui lorsque les événements, qui ont tous un rapport avec l'ouverture d'un happening artistique appelé "The Square" dans le musée de Christian, le mettent de plus en plus à mal. [...]
On ne peut pas prévoir quelles scènes se succèdent et quel type d'humour Östlund utilise - ce qui fait la valeur de divertissement insolente de son film et en fait l'un des premiers grands moments forts du festival (Cannes)". (Hannah Pilarczyk, sur : spiegel.de)
Christian est le conservateur intelligent d'un grand musée de Stockholm. La prochaine exposition spectaculaire qu'il prépare est "The Square". Il s'agit d'une place qui doit faire office de zone de protection morale et remettre en question la perte de confiance dans la communauté. Mais comme pour la plupart des gens modernes, la confiance ne va pas bien loin pour Christian - il vit isolé dans un appartement stylé et ne laisserait pas sa Tesla garée sans surveillance dans un quartier louche. Lorsque Christian est cambriolé et que la campagne médiatique provocante de "The Square" lui explose à la figure, son image de lui-même et de la société est sérieusement ébranlée.
"Avec "The Square", Östlund se permet de tout aborder : le monde de l'art, les inégalités sociales, les limites de la charité et de la compassion. Comme dans son film phare "Höhere Gewalt", Östlund prend pour personnage principal un crétin. Christian a une voiture de luxe, de superbes costumes et un discours éloquent de conservateur, mais il n'a jamais de monnaie sous la main lorsqu'un mendiant le lui demande.
Le fait que l'on s'intéresse malgré tout à un idiot comme Christian pendant près de deux heures et demie est l'un des nombreux cascades narratives qu'Östlund réussit. Il égratigne la belle façade de Christian, et pourtant, l'instant d'après, on peut déjà s'identifier à lui lorsque les événements, qui ont tous un rapport avec l'ouverture d'un happening artistique appelé "The Square" dans le musée de Christian, le mettent de plus en plus à mal. [...]
On ne peut pas prévoir quelles scènes se succèdent et quel type d'humour Östlund utilise - ce qui fait la valeur de divertissement insolente de son film et en fait l'un des premiers grands moments forts du festival (Cannes)". (Hannah Pilarczyk, sur : spiegel.de)